de plaques de plâtre à Montréal, au Canada, pour passer du gaz naturel à l’électricité verte. Objectif : réduire sa consommation sur site de 30 % et éliminer 40 000 tonnes d’émissions de CO2 par an. Le Groupe a déjà mené un projet similaire sur son site de Fredrikstad, en Norvège, avant d’étendre cette mutation sur tous les continents en s’appuyant sur un mix énergétique varié en fonction de la disponibilité locale. Cette optimisation de la consommation d’énergie et de ressources naturelles passe aussi par la digitalisation et l’analyse des données des industries. Une logistique optimisée À lui seul, le transport routier de marchandises est responsable de 16 % de la production mondiale de CO2. Pour réduire ces fameux « kilomètres carbone », de nombreux industriels investissent dans les carburants alternatifs, là où d’autres font le pari du fret fluvial ou du cocamionnage sur des trajets savamment étudiés. Plus légers, découpés à la juste dimension, les matériaux posent eux aussi les nouveaux jalons d’une culture de la sobriété. Plaques de plâtre, vitrages et isolants s’allègent sans pour autant déroger à leurs performances. L’avantage de cette quête de légèreté est triple : moins de ressources utilisées, une consommation d’énergie diminuée et un plus grand confort de manipulation et d’installation. Sous-vides, roulés, compressés… Les conditionnements se veulent toujours plus astucieux, pour un gain de place maximal et donc une logistique plus efficace, à l’instar des tuyaux de fonte ductile de Saint-Gobain PAM qui s’emboîtent les uns aux autres, du plus petit au plus grand. Ou encore des rouleaux de laine de verre Isover fortement comprimés pour un encombrement réduit et un transport optimisé. La décarbonation des matériaux de construction demande de créer une véritable cohérence entre tous les acteurs de la chaîne de valeur, des industriels aux transporteurs jusqu’aux collecteurs de déchets. Les défis à relever sont certes multiples et variables tant en termes de procédés industriels et de formulations que de recyclage, mais la mobilisation du secteur est réelle pour donner vie à cette nouvelle économie de la décarbonation. 54 SAINT-GOBAIN
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