Constructing a Sustainable Future #2

23 un total de 37 milliards. Sans compter le rejet associé de gaz réfrigérants hydrofluorocarbonés (HFC), dont l’effet de serre est 14000 fois plus puissant que le carbone. Sur le plan de l’énergie, les perspectives de développement de la climatisation sont aussi source d’inquiétude. Si l’Inde ou la Chine atteignait un taux d’équipement de 50%, il faudrait la production annuelle d’un pays comme la Norvège pour fournir l’électricité nécessaire. LES HABITATS PASSIFS, VÉRITABLE ATOUT ANTI-CLIM Les bâtiments passifs, qui affichent jusqu’à 80% de dépenses énergétiques en moins, sont une alternative efficace à l’installation systématique de climatiseurs. Isolation thermique renforcée, étanchéité à l’air, ventilation à double flux, orientation selon les points cardinaux et les vents, végétalisation, installation de doubles ou triples vitrages avec contrôle solaire, stores ou volets… Toutes ces options diminuent de façon naturelle la température des intérieurs. La Chine construit par exemple à Gaobeidian, à 100 km au sud de Pékin, le plus grand complexe au monde de maisons passives : Train Passive House City. Dans les maisons passives, les matériaux jouent un rôle de premier plan. Ceux dits « à changement de phase » ont ainsi un point de fusion qu’il est possible de régler, par exemple à 20 °C. Dès que la température ambiante dépasse ce seuil, les matériaux « ondent » en absorbant la chaleur. Lorsque la température baisse, ils se solidifient à nouveau et restituent la chaleur latente. Quant au toit végétal ou au toit blanc 1 Md de tonnes de CO2 sont émises chaque année par l’air conditionné, sur un total de 37 milliards. (1)  Agence internationale de l’énergie. Train Passive House City, le plus grand complexe de maisons passives au monde, est en cours de construction à Gaobeidian (Chine), à 100 km au sud de Pékin.

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