61 « Avec le plan Greenest City (2) 2020 (GCAP), le maire de l’époque, Gregor Robertson, a lancé le challenge de faire de Vancouver, en une décennie, la ville la plus durable du monde pour vivre, tra‑ vailler et se divertir. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) de Vancouver ont chuté de 10% par rapport à la base de réfé‑ rence de 2007 que nous avions établie. Elles sont probablement les plus basses du pays et parmi les plus faibles par habitant en Amérique du Nord. Les résultats dont je suis le plus fier sont ceux liés aux objectifs économiques du plan, qui visaient un doublement des emplois verts. Avec une hausse de 87% en dix ans, les résultats ont dépassé nos attentes. À notre connaissance, aucune autre ville au monde n’a connu une telle croissance. Parmi ces objectifs, nous ciblions également une augmentation du nombre d’entreprises engagées dans un processus de développement durable. Or, leur nombre a quadruplé (de 5% à plus de 20%). Nous avons également constaté des effets positifs sur la santé. Vancouver est la seule ville d’Amérique du Nord à afficher un taux aussi élevé de recours aux mobilités douces (marche, vélo) et aux transports en commun, qui représentent plus de 54% des déplacements intra-muros. Le modèle de Vancouver qui consiste à fixer des objectifs audacieux et à les mesurer fine‑ ment est réplicable. Sans forcément rédiger un plan comme l’a fait Vancouver, d’autres villes pourraient s’inspirer de notre approche et de nos mesures, comme notre code du bâtiment durable. Le principe du partage est par ailleurs enthousiasmant, très puis‑ sant et utile. » (1) Vancouver Economic Commission : cette agence externe, certifiée climate-smart, chargée du développement économique de la ville, est responsable de la définition et du suivi des actions du GCAP. (2) Ville la plus verte. RETROUVEZ l’interview complète de George Benson sur Constructing a sustainable future
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